Les images du passé se chevauchent.
Retournant à votre vue, les pages
d'un livre qui s'était refermé.
Les pages jaunies restant inertes
sans vie sous la poussée de vos doigts.
Ce livre poussiéreux renferme mon histoire
Une vie à peine commencée,
interminables mots qui tentent de décrire mes pensées.
D'une vie qui laissa de larges cicatrices
Mais l'usure des années les a affinées
sous l'éveil de l'apprentissage
Découvrant des jours meilleurs.
Partez la découverte d'une ligne effacée.
Un paragraphe raccourci, un texte qui sera lu
par ceux qui tournent ces pages et qui apprendront
à me connaître dans ces écrits....
Sur le sol .. un petit livre...
La couverture de cuir, noire, est piquée de sel et les pages gonflées d’humidité. Le contenu sera encore lisible?
La première page est blanche, puis une écriture d'elfe de sang enfantine se dessine. La lecture peut commencer...
Je ne saisi pas les raisons qui me pousse à cela, mais allons-y...
Aujourd'hui j’ai trouvé une plume et de l’encre, mère pense que je m’entraîne sur de vieux parchemins sales. Mère m’a dit qu’on allait apprendre de nouvelles techniques demain, avec Ephalia, tu sais, ma sœur. Elle est petite encore elle.
Une page est sautée et l’écriture reprend de nouveau mais il faut vraiment faire des efforts pour lire, tant l’encre et les pages sont gorgées d’eau.
Vraiment pas intéressante cette technique. « Silence » là, même pas comprise à quoi ça servait... Mère dit qu’elle est très puissante. Je préfère cent fois jouer avec les monstres de Mana que Ephalia attire. J’ai vu plein de gens avec des sacs dans la rue. Mère dit qu’il va falloir partir. Mais Ephalia est trop petite pour qu’on parte !!!
De nombreuses pages sont illisibles, on ne reconnaît même plus les symboles tant l’état du livre est mauvais.
Je commence à mieux lire mais certainement pas à me battre... Ephalia apprend plus vite que moi, bah... chacune ses affinités. Je n’y comprends rien moi, mais apparemment elle aime bien. J’en ai assez d’être sur les routes, ça fait des lunes…Toujours à suivre ces guerriers armurés et armés ils me font peur. Et cette carriole est branlante, elle semble
menacer d'éclater à chaque racine sur le chemin. Mère refuse de parler de retour...
On a chassé des bêtes avec Ephalia aujourd’hui. On s’est bien amusé. Mère a dit que j’avais une force, en moi, un truc. Je ne sais pas de quoi elle parle. J’aurais des affinités avec les ombres qu’elle dit.
Plusieurs pages blanches suivent. Une écriture presque illisible se dessine, tout
à coup. Ce n’est pas de l’encre qui a servi à écrire ces mots...
Je laisse des pages vides, je n’ai pas pu écrire. Il faudra que j’y revienne plus tard mais la je n’ai pas le temps. Il s'est produit un truc bizarre dans le ciel, tout le monde a hurlé... Pendant que je regardais vers le ciel sans lune, j’ai senti de l’eau sous mes pieds, ça montait vite!!! J’ai pris Ephalia, et toi mon journal. On s’est agrippées de toutes nos forces à un tonneau vide. On a dérivé, mais je ne sais pas du tout où sont passé les autres autour de nous. Sur le tonneau Ephalia a pu embrocher quelques poissons sur ses lames, comme ça on a pu manger. On a fini par s’échouer je ne sais trop où. J’ai trouvé
une brindille pour pouvoir écrire, ça fait du bien. J’ai peur tu sais, journal… Il fait froid ici, et je ne sais pas si on va trouver à manger.
Y’a rien ici à part des rats, mais ils sont énormes. Ephalia a failli se faire attaquer, mais il y a eu un éclair. J’ai sursauté et le serpent était tout grillé. Ca nous a fait à manger, mais je me demande bien ce qui s’est passé.
J’en peux plus de cet endroit. Ne trouverons nous donc jamais d'autres être vivants à parts ses saletés de rats? Et maman, qu’est elle devenue ?
Aujourd’hui je suis tombée dans un trou, comme toujours, aussitôt qu'il y a un trou il faut invariablement que je tombe dedans... Ephalia a pu m’en sortir, heureusement, mais je me suis fait mal. Bon il va faire nuit, je vais m’occuper du feu, c’est trop dangereux sinon.
Étrangement ça va mieux... Je ne sais pas comment elle a fait. Je crois qu’elle ne sait pas plus que moi. Y’en a marre de manger du rat et du serpent. Ha si un truc intéressant, on a trouvé un gros œuf aujourd’hui. Ephalia a dis de pas le casser, alors je le garde. On est en train de bricoler un abri et des sacs, faut bien faire quelque chose pour survivre, même ici.
Quelques pages plus loin
Je crois que Qu’elle commence à comprendre comment faire apparaître l’éclair. Ephalia dit
qu’elle ressent des choses autour d’elle. Elle me fait peur, on est toutes maigres toutes les deux. Faut pas qu’on reste ici trop longtemps encore, sinon on va y passer. Je donne à Ephalia ce qu’on trouve de mieux, moi c’est pas grave je suis plus grande. Je fais de mon mieux avec ma Dague, j’arrive de mieux en mieux a me glisser dans les ombres pour chasser.
Plusieurs des pages sont illisibles …
HA, du neuf !
Un bateau est passé, avec Ephalia on a fait un grand feu, il est venu nous chercher ! Le capitaine était très gentil, un peu trop même… Il nous a déposé sur une autre île beaucoup plus grande, et peuplée. Bon c’est Ephalia qui parle avec les gens, Ils ont la peau verte. J’essaie de comprendre des mots parfois, avec les traductions de Ephalia. Par contre je trouve les gens étranges ici, leur regard me rende nerveuse.
Une page est sautée
L’écriture est longue, comme écrite avec lenteur
Bon…
Aujourd’hui j’ai du tuer des gens… Je commence à vraiment détester cette ville. Tout le monde t’utilise, personne ne s’aide. Heureusement qu’on est à deux avec sœurette. Pis là c’est le pompon, devoir tuer des gens… Je n’avais pas vraiment le choix, de toute façon l’autre me surveillait, c’était eux ou moi…
A peine plus loin
Cette ville est totalement pourrie. C’est insupportable de voir comme cela se passe. Le seigneur de l’endroit ne vaut pas mieux que les autres, c’est lui qui met cette atmosphère d’oppression sur tout le monde. Des fois je me dis que je vais finir folle ici. Heureusement Ephalia est là. Je commence à parler le commun. Par contre, j’ai cherché pour avoir des
cours d’écriture et de lecture… Impossible. Et Ephalia me dit qu’il faut des livres pour ça, qu’elle ne peut pas elle-même.
Ici, l’écriture est plus vive
Une page est sautée
Nous revoilà dehors, à passer nos nuits à la lueur de la lune. On a failli y passer, Ephalia et moi. Le seigneur a envoyé ses troupes nous chercher. Nous sommes cachés dans une minuscule grotte n’osant pas sortir… des bruits de pas se fessant entendre fréquemment autour de nous.
Quel programme, traverser la forêt? Chaque créature que nous croisons pourrait nous défaire en quelques coups. Une créature nous a vues, on a couru, couru, couru… Nous sommes perdues ce soir…
On a rencontré un Elf de sang, aujourd’hui. Il semble vouloir nous aider. Le premier qui nous rencontre qui semble gentil. On ne dort plus dehors cette fois ci … mais cet Elf agit de plus en plus bizarrement … Il rode autour de la chambre toute les nuits. Ephalia est de plus en plus étrange, de plus en plus pâle. Elle se referme sur elle même.
Une écriture rapide … trop rapide …
Ephalia … je l’ai trouvé dans le placard … pendue a une corde. J’entend un rire …un rire démentiel …
Une ligne tremblante suis le dernier mot et du sang séché couvre presque entièrement la page suivante.
J’ai couru, couru aussi vite que possible et je me suis évanouie. Je me réveille ce matin autour de moi il n’y a que des elfes de sang. J’ai peur mais il me traite bien. Je suis sur l’Ile de Haut soleil, Celle qui s’occupe de moi dis que je suis parmi les miens et que tout recommence pour moi. Ma Sœur me manque mais après quelque jour je rencontre des gens, une particulièrement qui veut m’apprendre à contrôler mes aptitudes pour les ombres…
Le journal s’arrête la pour le moment…
Sujet: Rp Mephala (Concour) : Le commencement 
Jeu 10 Mai - 6:10
